Contrairement au réflexe naturel, il ne s'intègre pas facilement en s'isolant de ses compatriotes et en se concentrant uniquement sur les Canadiens.
Bien qu’il s’agisse d’un aspect tout aussi important, il demeure essentiel de rester en contact avec ses sources, en particulier au cours des premiers mois. En plus de donner régulièrement des nouvelles et de prendre des nouvelles de parents au Congo ou ailleurs, il est également nécessaire, localement, d'intégrer des activités, des événements multiculturels, d'assister ou de participer à des échanges et à des discussions sur l'expérience culturelle.
L’association des Congolais (qui reste la deuxième communauté noire en importance au Québec) serait un point de départ idéal pour rester en contact avec le Congo sur le plan psychologique. Le revers de la médaille serait de ne rester que dans l'environnement congolais ou africain, en évitant d'affronter la réalité culturelle canadienne par peur du rejet ou du confort. Le Canada reste l'un des pays les plus ouverts et dispose des moyens à tous les niveaux pour faciliter l'intégration.
L'ouverture d'esprit des Canadiens est reconnue dans le monde entier par les voyageurs du monde entier qui affirment aujourd'hui avoir choisi le Canada pour y vivre en permanence, car il reste très accueillant et chaleureux (malgré les températures froides de l'hiver).